Erika Billeter

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Erika Billeter
Erika Billeter en 1979.
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Erika Billeter, née le à Cologne et morte le à Saint-Légier-La Chiésaz) est une historienne de l'art, critique d'art et directrice de musée vaudoise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Erika Billeter obtient une licence en histoire de l'art dans sa ville natale. Elle poursuit ses études à Paris et à Bâle où elle décroche son doctorat[1].

Entre 1962 et 1968, elle est conservatrice au Kunstgewerbe-Museum de Zurich, puis au musée Bellerive de 1968 à 1975. Vice-directrice du Kunsthaus de Zurich jusqu'en 1981, elle prend alors la tête du musée cantonal des beaux-arts de Lausanne (1981-1991)[1].

À Lausanne, la politique culturelle qu'elle mène est essentiellement placée sous le sceau de l’ouverture et des synergies nationales et internationales. Son activité suit deux axes principaux : le développement des collections patrimoniales par l'achat d'œuvres d'Ernest Biéler, de Gustave Buchet, d'Alice Bailly ou de Félix Vallotton, et le rayonnement du musée au moyen d'expositions temporaires consacrées à l'art contemporain, au terme desquelles entrent dans les collections des œuvres de jeunes artistes vaudois et étrangers auxquels elle a d'ailleurs consacré une série de cahiers, Regard sur le présent[1].

Coûteuses, ces expositions voyagent en Suisse et à l'étranger ; ainsi celle consacrée en 1984 aux Dessins de Joseph Beuys ira en France, en Autriche et jusqu'en Norvège, et celle consacrée en 1987 à Le Corbusier secret visitera neuf villes dont Mexico et Monterrey[1].

En 1988, elle prépare l'exposition réunissant 10 artistes suisses, à la Biennale d'art de Tokyo[2].

À côté de son activité au musée cantonal des beaux-arts, Erika Billeter collabore avec des musées allemands pour l'organisation d'expositions, notamment en 1987, la plus grande exposition d'art contemporain mexicain jamais montée en Allemagne et, en 1993, une autre consacrée à la peintre Frida Kahlo[1].

Passionnée par les rapports entre peinture, sculpture et photographie[3], Erika Billeter a encore publié des études sur des photographes sud-américains.

Elle a également enseigné entre 1988 et 1991 à l'Académie des arts picturaux à Vienne et dirigé l'Institut de l'art contemporain[1].

Prix[modifier | modifier le code]

Elle est distinguée pour son activité au service de la culture par le prix de l'État de Berne en 2000[4].

Publications (sélection)[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Erika Billeter, « Notice #40886 », sur Patrinum (consulté le )
  2. « Japon: L'art suisse s'exporte », Journal de Genève, no 200,‎ , p. 25 (lire en ligne)
  3. Biographie, in Erika Billeter, Essays zu Kunst und Fotografie von 1965 bis heute, Bern-Wabern, 1999, p. 337-338.
  4. Voir sur unil.ch.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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